Le mot qui reprend vie
et revient
dans le cours du langage, le mot
perdu retrouvé, pleure-t-il,
trouve-t-il le chemin de sa maison,
le mot de l’autre – son visage
– oubliés,
les aléas du voyage,
les mauvaises nourritures,
lorsque la fatigue s’en va, tu, nous...
que ce bon repas que tu prépares
nous fasse la coupure
d’une parole,
et pose dans son blanc, son espace
une lumière, dans la blancheur im-
marcescible… loin des
macules des travaux et de l’indifférence,
nos jours ternes et gris...
et nos échafaudages bâtis
contre les murs
du réel
et revient
dans le cours du langage, le mot
perdu retrouvé, pleure-t-il,
trouve-t-il le chemin de sa maison,
le mot de l’autre – son visage
– oubliés,
les aléas du voyage,
les mauvaises nourritures,
lorsque la fatigue s’en va, tu, nous...
que ce bon repas que tu prépares
nous fasse la coupure
d’une parole,
et pose dans son blanc, son espace
une lumière, dans la blancheur im-
marcescible… loin des
macules des travaux et de l’indifférence,
nos jours ternes et gris...
et nos échafaudages bâtis
contre les murs
du réel
Joachim Patinier Paysage avec saint Christophe (~1483-1524) |
Grand Cahier.676.Corps et visages.002.D'un autre lisard.37