Jeune fille, où donc as-tu mis ta bague ?
– Perdue, je l'ai perdue je ne sais où
Près d’un ruisseau
Parmi les herbes longues
Le vent soufflait dans tous les sens
Vois-tu le soleil se briser ?
Et tant d’éclats
Tant d’éclats dispersés
Sur la crête des vagues
N’y a-t-il pas mil façons d’être libre
Verts tessons que l’on jette
chantants chrysobéryls…
C‘est une eau qui serpente
une eau qui les emporte
– Perdue, je l'ai perdue je ne sais où
Près d’un ruisseau
Parmi les herbes longues
Le vent soufflait dans tous les sens
Vois-tu le soleil se briser ?
Et tant d’éclats
Tant d’éclats dispersés
Sur la crête des vagues
N’y a-t-il pas mil façons d’être libre
Verts tessons que l’on jette
chantants chrysobéryls…
C‘est une eau qui serpente
une eau qui les emporte
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Henri Matisse La tristesse du roi (1952) |
Grand Cahier.282.Révolvie.030.Les effets de l'aube.10