La maison est odorante...


La maison est odorante, l'amour une clarté

Ils s’étaient tout d’abord engagés
(l’un et l’autre (l’un envers l’autre – unis tous les deux sous un même toit – celui qui y croyait et celle
qui n’y croyait pas)

) mais aujourd’hui que la guerre est défaite, que les chemins du désir sont perdus, que reste-t-il ? Le rouge est estompé, les goûts sont effacés. Les murs, tagués des derniers âges

Dans le jardin fleurissent le réséda, et des arbres florifères. Des orangers poussent, hauts comme des hommes, leur tête est ronde est couleur
de bronze rangés

– Ce sont des arbres sans vents sous la perfection du ciel qui font le pays, pour combien encor ?
– ce si calme verger du temps

Botticelli
Le printemps (1492)

Grand Cahier.170.Révolvie.002.Maisons de verre.09


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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte