C’est un froissement continuel
sur la chaussée le soir
Dards, dardelles,
garrot des phares, dansez, tournez,
envolez-vous rondes javelles
Allez-vous-en courir en ville
Les rues illuminées sont effrayantes
– étroites bouillonnant
d’orages de flammes de tungstène
Plus rien ne vit
plus rien ne meurt, ici tout brûle
On ne respire
Un chapelet de vitres éclate
sous l'affaissement de la nuit
sur la chaussée le soir
Dards, dardelles,
garrot des phares, dansez, tournez,
envolez-vous rondes javelles
Allez-vous-en courir en ville
Les rues illuminées sont effrayantes
– étroites bouillonnant
d’orages de flammes de tungstène
Plus rien ne vit
plus rien ne meurt, ici tout brûle
On ne respire
Un chapelet de vitres éclate
sous l'affaissement de la nuit
André Masson Orage dans la nuit (1963) |
Grand Cahier.014.Révolvie.032.L'univers de la chauffe.01