Bords de Meuse


Bien ancrée
aux vignes du soleil, la rivière est aussi paisible, entre ses deux talus verts que la tranchée du canal

On passe au-dessus puis au-dessous du pont
On est pris dans les nœuds du village On s’interroge, va-t-on démêler le mystère On ne se prendra pas la tête, malgré le contredit des cartes

Piégé entre quai et parapet, ici perdu là retrouvé, indé- cis en lévitation pétaradant

on est sorti quand même au final, grimpant avec diffi- cultés par des tunnels
Ah qu’il est beau le pays
sur les bords de la route haute des alpages

Modeste-Jean Lhomme
Bords de Meuse (entre 1906 et... 2006)

Grand Cahier.558.Révolvie.005.Vauverts.01

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte