Il est trois heures. Dans une chambre aux limites de la ville, quelqu'un s'éveille. Il faut se lever. Les paupières sont lourdes et les rêves battent de l'aile. De nouveau, les doutes qui poignent
Mais il est trop tard, c'est l'heure. Couper la sonnerie, en silence et dans le noir, se lever, s'habiller
Hier, on a rempli le sac et consulté les cartes. Vérifier qu'on n'a rien oublié. Entrebâiller la porte en silence et partir…
Quand le coup de vent et la pointe du jour sépareront ciel et terre, ligne bleuissant, là-bas, près de la haie lointaine
Nicolas de Staël Paysage du midi (1953) |
Grand Cahier.591.Révolvie.005.Vauverts.00