La fonderie des jardins


Ji Cheng écrivit, le premier en son genre, un livre illustre. Il n’existe pas, il n’y a rien de tel où que ce soit

« Savez-vous que la taille
d'un galet de pavage
doit‑être de la taille
d'un
œuf d'oie
pour qu'il ressemble
à un brocart de Shu »

Ji Cheng connaissait tous les arts – peinture&poésie qui sont une seule et même chose, calligraphie, ceux des fleurs et ceux du thé. Il les mêla – les cultiva-t-il ? Non,

mais il construisit son jardin, églogue de pierre et d'eau

« Une brise va naître
du bosquet de bambous
tandis que l'on prépare
les boissons glacées

Quel bonheur
que de vider quelques coupes de vin
en guise de gage
dans un kiosque frais ! »

Guan Tong
Montagnes d'automne à la végétation tardive
(Dynastie Liang post. 907-923)

Grand Cahier.414.Les jardins sont un langage.036.l'Humble Administrateur.02

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte