Aujourd'hui


Je dis qu’il faut être... Veillant
professeur de sensualités

Réveilleur des émotions d’une âme endormie

Babillard remuant bras et jambes
dans le berceau de la nature

Je dis qu’il faut aimer aussi
la paisible férocité du jour

comme des nuits

Le jeu continu des couleurs
La profondeur de l’infini

Les beautés diverses du monde
La lumière oubliée qui montre

des Espaces
inconnus

Le lieu de notre jour et notre unique vue

Robert William Buss
Le rêve de Dickens
(1875)

Grand Cahier.604.Révolvie.005.Vauverts.15

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte