U


plus
tu écriras le mot
sur l’ensemble du ciel moins
tu percevras la
lettre

tu auras
beau de ta flamme en
déchirer le tissu
tu ne percevras
du monde

qu’une déchirure
immense
(incessamment)
qui se creuse et nous
échappe

Camille Flammarion
L'Atmosphère Météorologie Populaire (Paris, 1888)
Recolorié 2015

Grand Cahier.590.Révolvie.035.Vauvert.14

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte