Le blé est semé depuis toujours dans l’étendue, mer calme et serrée comme un pain de soleil
sous le volume assombri des tourmentes
Cinq doigts de chevaux s'attellent au grenier de la vie
Une haute villa domine la campagne, falaise reliée par des chemins sinueux, des ponts jetés sur des brèches. On pense au pays de l'éternel, (aux belles grottes antiques oubliées) à l'enclos lumineux des colonnes
L'esprit de midi en tous sens irradie de cobalt
« Laissez-la donc glaner
Parmi les blés coupés,
N'allez pas la frapper.
Ayez soin de tirer
Les épis des javelles,
Laissez, qu'elle les glane,
N'allez pas la blâmer. »
Parmi les blés coupés,
N'allez pas la frapper.
Ayez soin de tirer
Les épis des javelles,
Laissez, qu'elle les glane,
N'allez pas la blâmer. »
L'histoire dit aussi qu'il a pris la sandale pour que le nom jamais ne soit perdu, pour que rien jamais ne soit re- tranché, que l'ombre rafraîchissante du chêne grandisse !
La huche est ouverte sur une abondance d'aliments, la paille s'envole au vent d’une musique, un vin clair a coulé. Rouge est la tunique, rouge et d'or et jetée par le travers
Nicolas Poussin L'été ou Ruth et Booz Les Saisons (1660-1664) |
Grand Cahier.382.Les saisons.002