Goyu


Ah ! petits risos agglutinés
tout droit sortis de quelques livres
à couverture

jaune, qui
Avec autant d'envie meshimori onna tiraillez-vous donc, tireuses de manche harponneuses
outrageusement fardées de blanc

À la nuit tombée, dans la grand’rue les façades des auberges les restaurants dignement alignés Sont noirs sous le ciel blanc

Une seule boutique est ouverte, un seul client qui se lave les pieds, sur le mur un Cercle imposant

là sont dits les signes
de l'éditeur – les panonceaux de l'imprimeur ceux de l'artiste et du graveur – sur un fond blanc

Goyu - Les femmes qui arrêtent les voyageurs (Tabihito tome-onna)

御油

Grand Cahier.528.HŌEIDŌ.005.Futagawa - Yokkaichi-juku.36 {•••}

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte