Si je regarde à la fenêtre ce tableau, dans le vallon- nement des collines, je vois, comme une empreinte laissée dans l’air de la nuit. Douce et mystérieuse une couleur.
Arrêtons-nous pour un instant, laissons remonter des eaux benthiques ces fines bulles de circonstances. Que surgisse de cette surface féerique une couleur un ton.
Essentielle couleur de celles qui s'approchent – qui le plus va s’approcher de l’aventure. Il va se produire quelque chose c’est certain. Une couleur visiblement qui se révèle.
Un air, une langue rose au bord de la villa
Tic et tac de l'horloge sonnent doucement depuis le so- leil jusqu’à la lune verte, répétés omniprésents.
Un chiffrier une couleur à l’horizon qui symbolise une pureté
Paul Klee Villa R (1919) |
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Le climat devient parfois tendu parfois tragique, c’est le reflet d'une inquiétude, une jonchée de signes au pied de la lanterne, un tapis ravaudé de croix blanc, le regard retourné souriant de l’infirmière
Une couleur véritable de celles que l’on dit méta- physiques. C’est une chose alors que de saisir ce qui revient c’est une chose que de comprendre, une autre s'arrêter enfin
Paul Klee Ohne Titel (Letztes Stilleben) 1940 |
Grand Cahier.395