Kawasaki


Nous sommes arrivés trop tard Le passeur s’éloignait déjà, s'appuyant de toutes ses forces sur un fond d'eau roy

nous attendrons qu'il revienne Patiemment nous atten- drons le bac de la rivière

Rokugô
Sans discuter, nous paierons notre écot, assis sous les pins noirs à la sortie du village

Que vienne l'heure
après les marais là-bas, comme une gerbe de riz

– de trois traits seulement

Oranges
et fraîches nuées

Kawasaki
Le bac de la rivière Rokugô

川崎

Grand Cahier.495.HŌEIDŌ.002.Nihon Bashi - Hakone-juku.03

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte