J'ai pris la route régulière qui passe par le ciel
Terre, la toute menue
Je te vois mon pays, ma ville. Je vois aussi la rue et la fenêtre de ma rue comme une carte de géographie détaillée, épinglée sur le globe de la mer
Sont-elles variées ! De bleus de verts chacune démê- lées avec leurs plumes blanches. (Il n'en manquait aucune, je les ai comptées)
Il y avait aussi l'ocre et le vert des champs labourés, des prairies. Un milliard de graminées poussant du sol
Sur l'océan que les vents soulèvent les vagues solitaires
Au-dessus de moi, un gouffre de froid noir immense, in- commensurable
Zao Wou-Ki Nuit bleue (2003) |
Grand Cahier.276.Dispersions.025.Envol au jardin.09