Quatre heures
L’horloge sonne claire
Je gis dans l’entre-deux des rêves,
les pensées endormies
Tout est univers NU,
abstrait,
L’horloge sonne claire
Je gis dans l’entre-deux des rêves,
les pensées endormies
Tout est univers NU,
abstrait,
réglé de colonnes de chiffres,
construit de négations nocturnes
construit de négations nocturnes
Fatigué,
anxieux je parviens
à la connaissance physique
du mystère des choses...
à la connaissance physique
du mystère des choses...
ourlé d’une lueur qui vient de loin
Cesser, dévider, bousculer
cette conscience...
cette conscience...
En finir, cesser d’être enfin,
n’être plus qu’une trace
UNE survivance métaphorique :
n’être plus qu’une trace
UNE survivance métaphorique :
L’absurde oscillation des feuilles
d’une plante grimpante
accrochée à l’encadrement
d’une plante grimpante
accrochée à l’encadrement
d’une lucarne ouverte sur la nuit
|
| Max Ernst Peinture pour les jeunes (1943) |
Grand Cahier.602.Alentour de Soares.042.Collages.08
