Quatre heures. L’horloge sonne claire. Je gis dans l’en- tre-deux des rêves, les pensées endormies. Tout est univers nu, abstrait, réglé de colonnes de chiffres, construit de négations nocturnes
Fatigué, anxieux je parviens à la connaissance physi- que du mystère des choses… ourlé d’une lueur qui vient de loin
Cesser, dévider, bousculer cette conscience… En finir, cesser d’être enfin, n’être plus qu’une trace, une survivance métaphorique :
L’absurde oscillation des feuilles d’une plante grimpante accrochée à l’encadrement d’une lucarne ouverte sur la nuit
Max Ernst Peinture pour les jeunes (1943) |
Grand Cahier.602.Alentour de Soares.001.Collages.07