Tout est abandonné avant que je regarde,
Rien ne meurt. Et si rien ne meurt, rien ne peut vivre
C’est pourquoi je guette une forme passagère
Une arrivée confuse une ombre à ma fenêtre
Elle se précise éveille en moi peu à peu
Des souvenirs, des images froissées, recluses
Souffrantes qui retrouvent des couleurs au jour
Maigre espoir, s’affirme une lueur... je l’accueille
Lui prépare un vin chaud, lui offre des loukoums
Je mets pour réchauffer son corps le feu aux braises
Puis lorsque est venu le temps, j’efface la vitre
Et j’ouvre enfin la porte au risque de ses ailes
Pour que forte et douce elle parte à la rencontre.
Rien ne meurt. Et si rien ne meurt, rien ne peut vivre
C’est pourquoi je guette une forme passagère
Une arrivée confuse une ombre à ma fenêtre
Elle se précise éveille en moi peu à peu
Des souvenirs, des images froissées, recluses
Souffrantes qui retrouvent des couleurs au jour
Maigre espoir, s’affirme une lueur... je l’accueille
Lui prépare un vin chaud, lui offre des loukoums
Je mets pour réchauffer son corps le feu aux braises
Puis lorsque est venu le temps, j’efface la vitre
Et j’ouvre enfin la porte au risque de ses ailes
Pour que forte et douce elle parte à la rencontre.
Pierre Bonnard La salle du petit déjeuner (1930) |
Grand Cahier.702.Intérieurs, Extérieur Voix.003.D'un autre lisard.25