Nous ne regardons plus les étoiles aujourd’hui. Et nous oublions que si nous sommes, c’est (d’être)
à jamais perdu
mais la mort n’est pas le tambour
qui nous gouverne, suspendu dans l’immense anomie d’un vide effarant, totale issue et sans refuge
Je te rencontre ici et te regarde, je vois l’entièreté de ta présence et me demande qui tu es
Ton sourire et tes larmes s’évaporent, rire ou pleurs, ombre de ta voix, nuit de tes yeux
qu’ils m’implorent ou me dessillent, ils me laissent désarmés et m’obligent autant
que les étoiles –
inaccessibles d’autrefois
Robert Tatin Les mystères de la femme (1968) |
Grand Cahier.692.Intérieurs, Extérieur Voix.003.D'un autre lisard.15