L’infini n’est pas à la mesure de l’immense, car faudrait-il encore qu’il y ait une échappée,
– une toute autre différence
Après l’oubli de soi, la toute autre nature
Après l’oubli de soi, la toute autre nature
Les hommes sont rongés par le grand vide en eux qui les fascine, les obsède, et les emmure
emplis de haine, retirés dans la mort ou ressassant l’amas sans fin à la manière stupide d’un Sisyphe
ou dévalant à tout va les eaux troubles des cascades, allant se perdre jusqu’à la désolation des terres gastes
Devant l’immense, l’infini n’est rien qu’humain avec son dieu qui les rassure
Mais l’ailleurs, certains le cherchent encore et la maison des rêves et la corde en résonance qui les rattache au monde
Quand nous n’étions pas là
quelle était cette île ?
quelle était cette île ?
Li Chevalier La solitude hante l'homme (2015) |
Grand Cahier.693.Intérieurs, Extérieur Voix.003.D'un autre lisard.16