Courbet


Comment tu dé-
sosses ce
corps /
prosodique du réel,
dis-moi
par ces courbes montre-
moi, l’o
rigine

Tu ne fais semble-t-il que poser côte à côte ces lames ces lambeaux de chairs ce fourré d’où nous sommes venus

mais tu ne voulais (non le réel) plutôt savoir pour pouvoir, n’imiter ne copier mais puiser

dans les constellations des autres, indépendant et raisonné le sentiment unitaire
de toi-même

tu ne voulais (oublieux du regard) plutôt rendre visible / quoi
le monde d’où tu viens ? Cette émotion première que nous avons tous en commun

Gustave Courbet
L'homme à la pipe
(1848-1849)

Grand Cahier.784.Intérieurs, Extérieur Voix.Vivarias 04

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte