La mia patria


 . . Cette marqueterie capitonnée de rouge, étroite et chaleureuse à la voix de rossignol ; ce cœur encore d'un opéra de carton qui me charme je l'entends, je l'entends...

 . . Mâts de navires, gréement des pirates, hunes qui tanguaient dans le soleil couchant, vous êtes là comme un décor où le drame se joue

 . . Me plaisent vos rigueurs, votre ordonnance, beaux édifices flamboyants, colonnades romaines grandies de reflets crépusculaires. Le ciel est un marbre de vert et de sang. Des groupes d'hommes, indistincts sur les quais, aiment à discuter sur la pointe d'une aiguille


Christian Guernes

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte