Les Tagides


Portugal, tu n'as pas su garder tes richesses comme savent faire les anglais qui tant manient le bâton à phynance, mais tu as bien d'autres beautés, casa do bom café
Ils vinrent à Praia da Rocha de Faro. Ils ont bu tes portos, fils aimés de Vénus, découvreurs des rotondités de la terre

Eanes franchissant l'infranchissable Bojador
Dias que la tempête emporta vers le rugissement des Sud, et au retour qui découvrit le passage. Il ouvrit la voie à
Gama ramenant de Calicut, girofles, muscades, le poivre ardent et la fleur séchée de Banda

« Não há certeza doutra, mas suspeita »

Cabral avec sa flottille de treize caravelles, et le bon millier de lisbonnins, ont-ils vraiment découvert le bois Brésil le jour de Santa Cruz ?
Magalhães malgré la traîtrise de son roi fera le grand tour, ou du moins en son nom Del Caño pilotant « La Victoire »

Portugal qui donna portulans, yeux, et corps et vérité, souviens toi des leçons du vieillard. Avait-il raison, avait-il tort ?
Si l'antique royaume se dépeuple un autre en son for viendra né des forêts exubérantes. Tel est le destin de feu de l'homme, estranha condicão !

Gens humana ruit per vetitum nefas

E vós, Tágides minhas, pois criado
Tendes em mi um novo engenho ardente

Grand Cahier.323

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte