Ça va aller où la poésie


Ça va aller où la poésie ? Enfin quoi ! les araignées trottinent. C'est une nuit d'été qui se termine, qui se termine… Ma jambe glisse hors du lit

- Frais qu'il fait, ma belle, dors ! parmi les draps blancs, les draps bien chaud fourrés de rêves

J'ai la colline à gravir ; quelques arpents de terre où se perdre, malgré les cartes dépliées, les signes judicieux (laies, sentiers, layons aléatoires, points géodésiques, et la croix, et le cercle, et trois points d'une ruine .·. / PF / SP / CT / C / limites) sur projection conique
Conforme de Lambert

Mais j'y suis, je n'ai pas de regrets. Oui, ça va, rien n'est pareil !

Goudron velouté de givre. Un lapin va traverser la route. L'aube violette fuit craintive. En obliquant vers Soleil-Bœuf, on foule tassée la cendre

Ici, proche du ciel, d'un coup de couteau, libre enfin !



Grand Cahier.274.Refonds.008.Section.19

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte